Le site WikiLeaks continue à dévoiler au compte-gouttes des notes diplomatiques américaines, dont les dernières décrivent la Russie comme un "Etat mafieux". La coopération entre Washington et Moscou sur la défense n'aurait guère progressé depuis la Guerre froide.
Alors que l'étau se resserre autour du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, recherché par Interpol, ce site internet continue de publier sa plus récente livraison de documents secrets, des milliers de notes diplomatiques américaines, qui ont exaspéré de nombreux pays.
Les Etats-Unis, qui ont qualifié d'"anarchiste" le fondateur de WikiLeaks, mettent aussi tout en œuvre pour l'arrêter sur un autre dossier, celui des fuites de dizaines de milliers de documents extrêmement embarrassants pour Washington. Mais la tâche s'annonce ardue.
Dans les derniers télégrammes américains rendus publics par WikiLeaks, la Russie est en ligne de mire. C'est un "Etat mafieux" virtuel, dont les partis politiques agissent "main dans la main" avec le crime organisé, estime un procureur espagnol cité dans une note diplomatique américaine piratée par WikiLeaks et publiée par le quotidien britannique The Guardian.
Les présidents George W. Bush et Nicolas Sarkozy, en novembre 2008. J. YOUNG / REUTERS
Le cocasse ? En 2006, le futur président reçoit l'ambassadeur américain, et lui présente son fils Louis, alors âgé de 9 ans. L'enfant entre dans le bureau de son père avec un lapin entre les mains, et suivi par son chien. Pour serrer la main du diplomate, il lâche le lapin. Que le chien se met à poursuivre… avant d'être, à son tour, pourchassé par Nicolas Sarkozy. Un document l'évoque « penché, en train de chasser le chien dans son bureau devant un Louis riant aux éclats ».
Le plus sérieux, ensuite. Selon un mémo secret, Nicolas Sarkozy aurait annoncé aux Américains sa candidature à la présidentielle de 2007… dès 2005, seize mois avant son annonce aux Français. Comme un premier signe du tropisme américain qui le caractérisera après l'élection. Pour les diplomates américains, Nicolas Sarkozy est « le président français le plus pro-américain depuis la Seconde Guerre mondiale », un fervent défenseur du « libéralisme », de l'« atlantisme » et même du « communautarisme ».
Les Etats-Unis, qui ont qualifié d'"anarchiste" le fondateur de WikiLeaks, mettent aussi tout en œuvre pour l'arrêter sur un autre dossier, celui des fuites de dizaines de milliers de documents extrêmement embarrassants pour Washington. Mais la tâche s'annonce ardue.
Dans les derniers télégrammes américains rendus publics par WikiLeaks, la Russie est en ligne de mire. C'est un "Etat mafieux" virtuel, dont les partis politiques agissent "main dans la main" avec le crime organisé, estime un procureur espagnol cité dans une note diplomatique américaine piratée par WikiLeaks et publiée par le quotidien britannique The Guardian.
Les présidents George W. Bush et Nicolas Sarkozy, en novembre 2008. J. YOUNG / REUTERSDIPLOMATIE - Les documents révélés par WikiLeaks dressent le portrait secret du président français...
Quand WikiLeaks fuite, Nicolas Sarkozy est tout éclaboussé. Parmi les documents confidentiels des ambassades américaines qu'a diffusés le site Internet, certains dressent le portrait d'un président « impulsif », « frénétique », parfois au bord du burlesque, toujours obsédé par l'Amérique.Le cocasse ? En 2006, le futur président reçoit l'ambassadeur américain, et lui présente son fils Louis, alors âgé de 9 ans. L'enfant entre dans le bureau de son père avec un lapin entre les mains, et suivi par son chien. Pour serrer la main du diplomate, il lâche le lapin. Que le chien se met à poursuivre… avant d'être, à son tour, pourchassé par Nicolas Sarkozy. Un document l'évoque « penché, en train de chasser le chien dans son bureau devant un Louis riant aux éclats ».
Le plus sérieux, ensuite. Selon un mémo secret, Nicolas Sarkozy aurait annoncé aux Américains sa candidature à la présidentielle de 2007… dès 2005, seize mois avant son annonce aux Français. Comme un premier signe du tropisme américain qui le caractérisera après l'élection. Pour les diplomates américains, Nicolas Sarkozy est « le président français le plus pro-américain depuis la Seconde Guerre mondiale », un fervent défenseur du « libéralisme », de l'« atlantisme » et même du « communautarisme ».
Wikileaks: Ségolène aime DESPERATE HOUSEWIVES
A la même époque, après une rencontre avec Ségolène Royal, l'ambassade américaine rapporte les sentiments qui animaient Mme Royal à l'égard des Etats-Unis : elle "a fait clairement comprendre qu'elle ne rejetait pas la culture populaire américaine, en indiquant qu'elle regardait 'Desperate Housewives".
NOS ELUS SONT QUAND MÊME FORMIDABLES!
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